Carnet de route

Tuc de la Core de Léat

Sortie :  Tuc de la Core de Léat du 30/11/2024

Le 05/12/2024 par Marie & Fred

Les week-ends se suivent et parfois se ressemblent. Eh oui, tout comme samedi dernier, nous sommes 8 pour cette randonnée (4 femmes et 4 hommes encore une fois), la météo est bonne et un compagnon à 4 pattes nous accompagne.

Pour cette randonnée, Marie et Michel S., nos encadrants du jour, ont choisi cette fois-ci l’Ariège, et plus précisément le Couseran. C’est à Eylie-d’en-haut, peu après Castillon-en-Couseran et Sentein que nous devons nous rendre pour cette sortie automnale. Brigitte, Michel S. et Michel B. font le trajet avec Mélanie, tandis que Marie et moi-même prenons la place dans le véhicule de Bénédicte et Gérald aux côtés de leur fidèle compagnon « Trag ».

Arrivés sur place vers 8h30, nous prenons quelques minutes pour petit-déjeuner avant de finir de nous équiper pour attaquer la montée vers le Tuc de la Core de Léat, notre objectif du jour. Ce dernier culmine à seulement 1704m, mais il impose tout de même près de 1000m de D+ pour l’atteindre.

9h, nous nous mettons en marche, Trag, un peu timide au départ, prend vite la tête du groupe. La couche de feuilles mortes qui recouvre la sente en ce début d’ascension semble beaucoup plaire à notre accompagnateur poilu. L’enthousiasme n’est plus le même lorsque nous devons traverser un ruisseau avec un peu de courant, quelques troncs, branches et pierres bien glissantes. Mais tout le monde finit par passer avec plus ou moins de difficultés et quelques pieds mouillés à l’arrivée. La montée se poursuit dans le bois, et certains passages nous rappellent que malgré la faible altitude, nous sommes bien en Ariège !

Vers 1600 m, nous sortons enfin de la forêt et apercevons les cabanes de Cos-castillonais situées au col des Cos. La montée se fait sous un beau ciel bleu, ce qui nous permet d’enlever une ou 2 couches de tissus.

Les cabanes sont l’occasion de faire une petite pause bronzette et grignotage avant de repartir vers le col Déjouts, situé derrière le Tuc de Cos que nous contournons. Après un nouveau passage en forêt au pied du Cap des Tucs, nous arrivons au col de Léat où nous apercevons l’objectif de la journée. 

2 options s’offrent à nous, monter pleine pente ou redescendre un peu pour atteindre la crête et remonter vers le sommet. Brigitte, Mélanie et Michel S. choisissent la seconde option, tandis que le reste du groupe décide de prendre le plus court chemin. Bien raide et sans véritable trace, l’ascension se fait plutôt rapidement. Il est presque midi lorsque nous arrivons au sommet. L’exposition plein sud et la faim se faisant un petit peu ressentir, nous décidons d’y déjeuner. La vue est superbe, le Valier, la Mail de Bulard et le Maubermé complètent le paysage.

Michel S., viendra nous rejoindre en fin de repas alors que Brigitte et Mélanie sont restées au début de la crête. Le temps de le laisser redescendre et manger, certains en profitent pour s’installer confortablement et entamer une petite sieste bien méritée. Il est un peu plus de 13h30 lorsque nous prenons le chemin de la descente pour rejoindre nos camarades.  

Le retour vers Eylie se fait par un sentier forestier qui nous conduit jusqu’au petit hameau du Mourtis (rien à voir avec la station du même nom!). De là nous reprenons une sente balisée qui remonte un peu jusqu’à notre point de départ. 

16h45, le temps de remettre une tenue un peu plus confortable, nous reprenons la route, non sans avoir partagé un petit verre de la fameuse production de Michel S..

Le retour se fera sans encombre, malgré un petit manque de communication qui privera la moitié du groupe des bons fromages de la fromagerie de La Core, et qui l’obligera à attendre 15min dans la voiture sur le parking à l’arrivée…