Carnet de route
Trou du Toro
Sortie : Trou du Toro du 18/07/2020
Le 25/07/2020 par Eric EBRARD
On est arrivé sur le parking à Artiga de Lin dans l'Aragon le vendredi soir pour le départ de cette rando de 2 jours.
Comme le gîte nous informe qu'il n'est pas autorisé de dormir dans les véhicules, Brigitte, Marie, Michel et moi installons notre couchage dans le refuge juste à côté et qui est libre pour la nuit. Malgré le sol en ciment et les souris qui se promènent, on se réveille au matin à peu près frais et dispo et on commence à marcher vers 7h30.
Très vite on quitte les vestes polaires car la montée à travers la forêt est plutôt raide et les sacs qui contiennent la tente et les repas pour le WE pèsent déjà sur les épaules. La météo est parfaite, on quitte rapidement la forêt pour continuer la montée jusqu'au col. On croise les premières marmottes et une série de petits lacs.
Une fois le col passé, on découvre le magnifique panorama avec le Pic de Sauvegarde et le Glacier de la Maladeta avec bien sûr l'Aneto qui domine la chaîne. On descend alors dans la vallée. Les versants sont encore verts et la végétation est riche de fleurs avec certaines zones remplies d'Iris bleues.
On déjeune près d'un lac un peu au-dessus des 2000 m d'altitude et l'ombre est la bienvenue.
On poursuit jusqu'au spectaculaire Trou du Toro où une des sources de la Garonne s'enfonce sous terre avant de ressurgir 4 Kms plus loin en Catalogne. On continue jusqu'à un immense plateau le "Plan d'Aigualluts" qui fait un peu office de plage avec tout ce monde qui profite de la vue et de la fraîcheur de toutes les petites rivières qui serpentent. On en profite pour refaire le plein d'eau avant de repartir plus haut pour planter notre tente. On dépasse d'autres petits lacs et les marmottes continuent de siffler à notre approche jusqu'à l'arrivée sur une zone abritée.
On finit par poser le sac à dos en fin d'après-midi et la cascade à proximité qui se déverse dans une vasque d'eau transparente est mise à profit pour rafraîchir la mécanique qui a bien chauffé toute la journée en montant nos 1300m de dénivelé. Chacun choisit son coin pour planter sa tente, la vue est magnifique et le soleil est encore chaud jusqu'à ce qu'il passe derrière les montagnes. On s'attendait à voir quelques isards mais non pas cette fois.
La nuit est froide sous le ciel bien dégagé et la gelée blanche nous prend par surprise le lendemain matin. Brigitte a pensé à amener ses gants mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Perso j'ai froid au bout des doigts en pliant ma tente.
Heureusement en attendant que le soleil repasse au dessus des sommets le café bien chaud nous aide à repartir pour la dernière montée. Une série de lac aux eaux transparentes avec le reflet des sommets rythme notre ascension. Bien sûr on fait le plein de photos.
Depuis la crête nous abordons la grande redescente dans un pierrier bien raide jusqu'à un dernier lac pour la pause déjeuner du midi. C'est l'occasion de finir de sécher les tentes et duvets. Un sentier étroit tout aussi raide et dont les bords sont masqués par la végétation piègent le passage. La fin jusqu'au parking est plus tranquille.
